D'accord. C'est raisonnable. Après tout, c'est leur histoire, pas la mienne. Alors je les écoute. Je les écoute avec attention et je leur pose des questions difficiles. Et ils parlent. encore et encore. Carolyn pleure ouvertement à certains moments et Michael lutte pour ne pas en faire autant. Ils me montrent des documents, des articles de magazines et les journaux intimes de leur mère, Francesca.
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Certaines chansons sont portées par l'herbe bleue et la poussière de mille routes de campagne. Automne 89, une fin d'après midi. Assis à mon bureau, je regarde clignoter le curseur de mon ordinateur quand le téléphone sonne. |
« Quand il s’arrêta dans la cour, une femme était assise sous le porche. Il avait l’air d’y faire frais et elle buvait quelque chose qui avait l’air plus frais encore. Elle quitta le prche pour venir vers lui. Il sortit de sa camionnette et la regarda, la regarda de plus près, d’encore plus près. Elle était ravissante, ou l’avait été à une époque, ou pouvait l’être encore. Et immédiatement, il se sentit envahi par cette gaucherie qui le saisissait toujours quand il était face à des femmes qu’il désirait. »
Sur la route de Madison, Pocket, 1992 185 pages. |
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