Jamais on ne pourrait imaginer le plus petit des désordre pileux sous ces chemises finement rayées: juste un poitrail de marbre blanc, prêt pour l'embaumeur. Un poitrail qu'aucun respir, aucun soupir le soulèvera plus jamais.
-Je peux m'asseoir ? Qui est cet homme ? Ce sourire plein de dents, parfait, irréprochable. Il doit même avoir bonne haleine. La chemise est blanche finement lignée de rose, la cravate... |
Elle était morte. Sa mère était morte et elle n'en avait rien su. Pire, elle n'avait rien senti, rien deviné, pas la plus infime intuition. Alors qu'elle aurait été prête à jurer que, d'où que ce soit dans le monde, elle aurait pu sentir l'emprise se relâcher. Comme si la lune, d'un coup, desserrait son attraction sur la mère et que les eaux, soulagées, se relâchaient et inondaient le continent. Non, aucun soulagement, aucune altération |
Dès les premières lignes, Le Poids des ombres nous impose une lecture quasi compulsive tant est solide l'intrigue, maîtrisé le style de la narration et cohérente la stature des personnages. |
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